Le concept d’étayage a été développé par le psychologue et pédagogue américain Jerome Bruner dans les années 1970. Cette idée est née dans le cadre de ses travaux sur l’apprentissage et le développement cognitif.
L’étayage consiste en un accompagnement (une aide temporaire et ajustée) de l’apprenant par le formateur (ou un pair compétent).
L’idée est d’aider l’apprenant à atteindre un niveau de compétence qu’il ne pourrait pas atteindre seul.
De fait, au fil de l’accompagnement l’apprenant est de plus en plus autonome et l’accompagnement diminue au rythme de sa montée en compétence.
Ce concept est central dans les théories socio-constructivistes, qui mettent l’accent sur le rôle de l’interaction sociale (échanges, interactions, collaboration) dans l’apprentissage.
Le concept est complémentaire à celui de lev Vygotski (la ZDP).
L’étayage repose sur 4 grands principes :
L’interaction sociale = la relation entre un « expert » et un « novice ».
Une aide ajustée qui diminue à mesure que l’apprenant progresse.
La zone proximale de développement = L’étayage permet à l’apprenant d’atteindre un niveau de compétence légèrement supérieur à son niveau actuel (avec l’aide d’un tiers).
Le rôle actif de l’apprenant = L’apprenant n’est pas passif, il participe activement à la résolution de la tâche, tout en bénéficiant du soutien de l’expert.
Exemple concret d’étayage en formation professionnelle : un tuteur accompagne un nouvel embauché dans la réalisation d’une tâche complexe, en expliquant chaque étape avant de le laisser pratiquer seul.
les bénéfices de l’étayage sont multiples :
- Il favorise la confiance en soi en permettant à l’apprenant de réussir des tâches difficiles.
- Il renforce la motivation et la coopération en montrant que le progrès est possible avec un soutien adapté.
- Il entretient une dynamique positive autour du thème de la formation.
Les objectifs pédagogiques en formation 