L’erreur est apprentissage. Ce n’est pas un échec, c’est un cadeau !
En formation de formateurs, j’insiste régulièrement sur l’aspect POSITIF de l’erreur.
L’erreur est nécessaire à l’apprentissage et doit être valorisée (plutôt que stigmatisée).
Si le sujet vous intéresse, je vous conseille d’écouter Claire Blondel qui nous explique sur TEDx, la peur de l’échec en France et l’intérêt de l’éducation positive.
Se tromper en formation permet (notamment) d’identifier chez soi (connaissances métacognitives) :
- l’illusion de savoir (commune, très répandue)
- le biais d’optimisme (un biais qui n’est pas typiquement humain, on le retrouve chez de nombreux êtres vivants)
- La supériorité illusoire
- l’illusion de maîtrise
Ce sont 4 grands classiques en formation des adultes.
Se tromper permet in fine d’apprendre mieux (elle renforce la compréhension et l’ancrage).
La véritable erreur (elle existe), c’est celle qui est multiple. C’est à dire reproduite plusieurs fois de suite.
Comment valoriser l’erreur ?
Pour mettre en œuvre l’éducation positive en formation des adultes, il est essentiel de créer un environnement d’apprentissage basé sur la confiance, d’encourager la participation active et de valoriser les réussites des apprenants.
Utiliser des méthodes interactives et collaboratives (le questionnement, des travaux en sous-groupes, le renforcement positif) peut également favoriser cette approche.
Dans tous les cas, annoncez à vos apprenants qu’ils ont le droit de faire des erreurs et que chaque erreur est un cadeau qu’ils se font et qu’ils font au groupe.
