Comme évoqué dans un précédent article, l’alignement vise à assurer la cohérence entre 3 éléments : l’objectif pédagogique, les activités proposées pour atteindre l’objectif en question et l’évaluation envisagée.
Le concept a été développé par John Biggs et c’est un passage obligé en ingénierie pédagogique.
Marcel Lebrun (pédagogue spécialiste de l’usage des technologies en formation) va plus loin. Il met en avant l’importance de la cohérence avec les outils mis en œuvre.
Pour Marcel Lebrun, l’intégration d’outils (notamment numériques) ne doit jamais être un simple ajout « technique », mais doit s’inscrire dans une logique globale du dispositif pédagogique. Il doit y avoir cohérence.
Cohérence entre 4 éléments : les objectifs, les activités et méthodes (la séquence), les évaluations et les outils (technologiques) utilisés.

Les outils doivent donc être choisis et intégrés en fonction de leur capacité à soutenir les objectifs et à apporter une réelle valeur ajoutée à l’apprentissage, et non pour leur nouveauté ou leur attrait technologique seul.
Cela permet d’éviter des dispositifs « accidentels » ou improvisés, où la technologie est présente sans impact significatif sur l’apprentissage.
Il y a donc nécessité de scénariser l’ensemble du dispositif (objectifs, activités, outils, évaluations) pour garantir la cohérence, c’est à dire une expérience d’apprentissage structurée, efficace et compréhensible pour les apprenants.
Si le sujet vous intéresse, vous pouvez parcourir cette vidéo de Marcel LEBRUN sur Youtube : vidéo