Les connaissances métacognitives sont des connaissances (et parfois des croyances) que nous avons de notre fonctionnement cognitif (et de celui d’autrui).
Elles peuvent être justes comme elles peuvent être erronées. Elles viennent généralement d’expériences que nous avons vécues ou observées (enfant puis adulte), et des enseignements que nous en avons tirés.
Elles relèvent de la métacognition, théorisée pour J.H. Flavell.
Exemple de connaissances (parfois des croyances) : « Enfant j’ai toujours été bon en mathématiques et je sais donc que je suis logique et assez précis. Par contre j’ai toujours eu du mal en anglais et si je m’en suis sorti, c’est parce que je ne renonce pas. Je suis assez résilient ».
Lorin Anderson et David Krathwohl les ont intégrées dans la taxonomie de Bloom révisée qu’ils ont publiée en 2001.
Elles accompagnent les 3 autres niveaux de connaissances : factuelles, conceptuelles et procédurales.
On peut classer les connaissances métacognitives en 3 familles (connaissance de soi, des tâches et des stratégies).
Travailler ces 3 familles en formation (progressivement, étape par étape) permet à l’apprenant de mieux se connaître, de comprendre et d’anticiper les tâches à accomplir puis de mobiliser les stratégies les plus efficaces pour apprendre et s’adapter en situation.
Tout formateur désireux de faire progresser ses apprenants doit donc être capable de rédiger des objectifs pédagogiques visant la connaissance, la compréhension, l’application ou même l’analyse de ces connaissances métacognitives.
Elles sont tout aussi importantes (si ce n’est plus) que les connaissances factuelles, conceptuelles ou procédurales habituellement abordées en formation.
Les objectifs pédagogiques en formation 