Les quatre familles de connaissances (factuelle, conceptuelle, procédurale et métacognitive) sont essentielles pour comprendre ce que nous apprenons (et plus largement comment nous apprenons).
Sources : elles sont utilisés par Anderson et Krathwohl pour définir la taxonomie de Bloom révisée en 2001.
La connaissance factuelle concerne les informations de base nécessaires pour comprendre un sujet. Elle inclut des éléments tels que des termes spécifiques, des définitions, des dates, et des faits bruts.
Par exemple, connaître la capitale d’un pays ou les éléments chimiques du tableau périodique relève de la connaissance factuelle. Elle sert de fondation sur laquelle les autres types de connaissances peuvent être construites.
La connaissance conceptuelle va au-delà des faits individuels pour englober la compréhension des relations entre ces faits. Elle implique la capacité à organiser et structurer des informations pour comprendre des concepts, des théories, et des modèles.
Par exemple, comprendre comment les différents éléments chimiques interagissent entre eux pour former des composés est une forme de connaissance conceptuelle. Elle permet de faire des généralisations et de transférer des connaissances à de nouvelles situations.
La connaissance procédurale concerne le « savoir-faire ». Elle inclut la compréhension des processus, des techniques, et des méthodes pour accomplir des tâches spécifiques. Cela peut inclure des savoirs inhérents à des compétences pratiques comme savoir garer une voiture, résoudre une équation mathématique, ou utiliser un logiciel.
La connaissance procédurale est souvent acquise empiriquement sur le terrain par la pratique et l’application répétée.
La connaissance métacognitive est la prise de conscience et la compréhension de ses propres processus cognitifs. Elle inclut la capacité à planifier, surveiller et évaluer ses méthodes d’apprentissage et de résolution de problèmes.
Par exemple, savoir quelles stratégies d’étude fonctionnent le mieux pour soi-même ou comment ajuster son approche face à un problème complexe relève de la connaissance métacognitive. Elle est cruciale pour l’apprentissage auto-dirigé et l’amélioration continue.
